(Agence Ecofin) - Lors de la conférence de presse qu’il a tenue le 25 mars 2015, Vittorio Colao, le président directeur général du groupe télécom britannique Vodafone a déclaré que l’entreprise ne serait pas opposée à une sortie de l’Etat sud-africain du capital de Vodacom, sa filiale. Même si aucune discussion formelle n’a encore été entamée sur le sujet, Vodafone Group dit être ouvert. Pour Vittorio Colao, peu importe ce qui se passe, le groupe suivra.
Ces déclarations du Pdg de Vodafone font suite aux éventuelles solutions soulevées depuis le début d’année par le gouvernement d’Afrique du Sud pour sauver Eskom, l’entreprise nationale de production et de distribution d’énergie électrique. En proie à de gros problèmes financiers qui menacent sa pérennité et l’approvisionnement du pays en électricité, Eskom a besoin de financements conséquents pour fonctionner à plein régime. L’Etat, qui a passé en revue les avoirs qu’il peut céder pour renflouer Eskom, a ainsi évoqué les 13,91% de part qu’il détient dans Vodacom, évalué à 27,6 milliards de rands (2,2 milliards de dollars).
Vodafone détient 65% de Vodacom. Toujours en Afrique du Sud, le groupe télécom est pendu aux lèvres des autorités des télécommunications et de la concurrence desquelles il espère l’approbation pour l’acquisition deNeotel, le fournisseur national de connectivité large bande. Une opportunité, si elle est approuvée, qui permettrait à Vodacom d’offrir des services Internet plus performants dans le pays.
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