(Agence Ecofin) - Le 16 mars 2015, l’opérateur de téléphonie mobile Tempo Africell a été fermé pour cause de dette fiscale. À l’entrée de l’entreprise, c’est le message que porte la note affichée par le Commissariat des taxes internes et des recettes non-fiscale, appartenant à l’Office burundais des recettes. La société n’aurait pas renouvelé sa licence télécom qui est arrivée à expiration et dont le montant à verser à l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications (ARCT) est fixé 10 milliards de Francs burundais (5 925 290 euros). Somme que Bernard Busokoza, le fondateur et vice-président du conseil d'administration de Tempo Africelll juge « exorbitante ».
Lors d’une conférence de presse organisée le 18 mars 2015, Bernard Busokoza, a expliqué que la poursuite des activités de la société Tempo Africell dépend du gouvernement de qui il souhaite de la compréhension et un peu de temps permettant aux dirigeants de pouvoir la restructurer. Cette restructuration permettrait de sauver l’emploi des près de 400 travailleurs en service dans l’entreprise, de préserver les actions des investisseurs afin que ceux-ci ne perdent pas confiance dans le marché burundais.
Bien que le réseau Tempo Africell fonctionne toujours, l’interconnexion a été suspendue avec les autres opérateurs télécoms présents sur le marché burundais à l’instar d’Econet, de Lacell et d’Onatel. Les appels émis par les abonnés de l’opérateur ne sont plus possibles qu’entre utilisateurs du réseau Tempo Africell. Une situation qui provoque une migration progressive des consommateurs des services Tempo Africell vers la concurrence.
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