Le Maroc veut planter 50 000 hectares d’arganier d’ici 2030

(Agence Ecofin) - Le Maroc affiche l’un des plus importants niveaux de biodiversité du bassin méditerranéen. Dans le pays, il existe de nombreuses espèces végétales endémiques reconnues pour leurs propriétés médicinales ou aromatiques au rang desquels l’argan. 

Au Maroc, le gouvernement rêve grand pour la filière argan. Selon Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, de l’Eau et des Forêts, le pays a pour objectif de planter sur la prochaine décennie une superficie additionnelle de 50 000 hectares d’arganier.

Alors que le pays est le premier fournisseur mondial d’huile d’argan, cette démarche devrait lui permettre de renforcer la superficie du verger de cet arbre endémique du sud-ouest du pays. 

S’exprimant en marge de la première Journée internationale de l’Arganier célébrée le 10 mai dernier, le responsable indique qu’en parallèle, le Royaume chérifien entend poursuivre son programme de réhabilitation de 400 000 hectares d’arganeraies à cette échéance.

Ceci dans le cadre de la stratégie « Génération Green », nouvelle feuille de route du secteur agricole s’étendant sur la période 2020-2030. Dans le Royaume chérifien, la filière argan est l’une des plus importantes et occupe plus de 25 000 personnes. A la fin de 2020, les exportations du produit ont atteint 1 200 tonnes pour des recettes de 280 millions de dirhams (32 millions $).  

Considérée comme « l’or liquide » du Maroc, l’huile d’argan est l’une des huiles les plus rares au monde et est largement demandée aussi bien sur le marché intérieur qu’à international pour ses vertus culinaires, diététiques et médicinales.

Selon la FAO, il faut environ 150 kg de fruits de l’arganier (affiache) pour la fabrication de 3 litres d’huile d’argan.    

Espoir Olodo

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