(Agence Ecofin) - L’Afrique du Sud n’adoptera pas l’approche « big bang », le déploiement simultané de l’ensemble des projets, pour la mise en place de ses capacités nucléaires. Bien au contraire, elle intégrera la technologie nucléaire au rythme auquel elle pourra se le permettre. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Energie et des Ressources minérales, Gwede Mantashe (photo).
« Cela découle d’une résolution que nous avons prise en tant que gouvernement, à savoir : pas de précipitation dans le déploiement du nucléaire, mais aller à un rythme et à un prix que le pays peut s’offrir », a affirmé le ministre. En outre, a-t-il ajouté, « le fait que des suspicions de corruption aient entaché les dernières interactions avec la Russie dans le domaine ne veut pas dire que le nucléaire soit à exclure de la politique énergétique nationale ».
Lors d’une récente session de travail avec le Parlement, M. Mantashe a d’ailleurs affirmé que les prochains ajouts de centrales nucléaires se feront à partir de 2045, mais que le pays commencerait leur planification dès 2019.
Gwladys Johnson Akinocho