(Agence Ecofin) - Au Nigeria, l’industrie de la noix de cajou fait partie des principales contributrices aux recettes d’exportation. Si le secteur dispose d’un potentiel certain de croissance, il traverse depuis quelques années, une phase de stagnation. Une situation que l’exécutif essaie de débloquer.
Au Nigeria, le gouvernement a signé un mémorandum d’entente avec le Département américain de l’agriculture (USDA) afin de stimuler sa filière noix de cajou. Dans les détails, cette entente permettra au géant d’Afrique de l’Ouest de bénéficier du projet « West-Africa PRO-Cashew » qui sera mis en œuvre par la Cultivating New Frontiers in Agriculture (CNFA), une organisation internationale de développement active dans la conception d’initiatives agricoles durables.
Le projet qui s’étendra sur une période de 5 ans vise à augmenter la production d’anacarde et à accroître la capacité de transformation de la noix. Il ambitionne notamment de faire passer la récolte de 260 000 tonnes actuellement à 350 000 tonnes d’ici 2023 surtout grâce à une hausse des rendements et porter la part de la transformation à 35 % de la production à cette échéance.
Dans cette optique, la CNFA devrait nouer un partenariat public-privé avec les agrocommerçants et les fournisseurs d’intrants et travailler de concert avec les organisations de producteurs ainsi que les entreprises de services pour renforcer la chaîne de valeur de l’anacarde.
Au Nigeria, la culture de la noix de cajou est réalisée dans 19 Etats sur plus de 100 000 hectares. Dans le pays, 6e producteur mondial de la matière première, l’exportation du produit génère annuellement plus de 100 millions $.
Pour rappel, le projet « West-Africa PRO-Cashew » est également déployé au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
Espoir Olodo
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