(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, la noix de cajou compte parmi les cultures d’exportation les plus importantes. Si depuis 2015, le pays en représente le premier fournisseur mondial, l’appareil de production continue d’enregistrer des progressions spectaculaires.
Après une campagne 2019 en demi-teinte, la filière ivoirienne de l’anacarde a retrouvé le chemin de la croissance en 2020. Selon un communiqué du Conseil des ministres, publié le 3 février, la récolte d’or gris s’est en effet établie à 848 700 tonnes au terme de ladite saison, soit un niveau historiquement élevé. Ce volume marque en outre une hausse d’environ 34 % par rapport au volume de l’année précédente (634 631 tonnes).
Si l’heure est à la satisfaction du côté de la production, le gouvernement indique qu’il a multiplié les soutiens à différents niveaux afin de réduire les conséquences de la pandémie de coronavirus sur la commercialisation.
« Une subvention de 100 Fcfa puis de 200 Fcfa/kg pour maintenir le prix aux producteurs, soit un total de 34,21 milliards Fcfa, qui a permis l’enlèvement de 264 985 tonnes de noix de cajou au prix minimum [de 400 Fcfa/kg, Ndlr] », indique l’exécutif.
Et d’ajouter également qu’il a débloqué 168 Fcfa/kg pour « aider à combler le déficit de compétitivité des transformateurs locaux, soit un total provisoire de 3,26 milliards Fcfa perçus par 11 transformateurs ». S’agissant de la campagne 2021, celle-ci devrait s’ouvrir le 5 février prochain sur la base d’un prix minimum de 305 Fcfa/kg.
En Côte d’Ivoire, la culture de l’anacarde est réalisée sur environ 1,4 million d’hectares par près de 400 000 producteurs.
Espoir Olodo
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