(Agence Ecofin) - En janvier 2020, l’Egypte a dévoilé une réglementation minière modifiant les accords de partage de la production en un système de rente, de redevances et d’impôts et supprimant l’obligation de former des coentreprises avec l’Etat avant d’exploiter des mines. Depuis, les investisseurs accourent.
En Egypte, le secteur minier devrait connaitre une croissance fulgurante entre 2021 et 2025, sous l’impulsion des réformes entreprises par le gouvernement. C’est ce que révèle un rapport du cabinet de recherche britannique Oxford Business Group. Publié le 25 août et relayé par Mining Weekly, il indique que la contribution des Mines au PIB atteindra 5 % en 2025, contre environ 0,5 % cette année.
#Egypt is on track to be a regional leader in #oil and #gas, and despite Covid-19’s short-term impact on global demand, the country will see rising demand for petroleum in the next 30 years.
— OxfordBusinessGroup (@OBGinsights) August 25, 2021
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Cette hausse de 900 % sera portée par l’entrée en production de nouvelles mines, principalement d’or. Au cours des derniers mois, le gouvernement égyptien a en effet attribué plusieurs blocs d’exploration aurifère à des compagnies minières, avec l’intention de les voir développer rapidement ces projets.
Du géant Barrick Gold à la junior Lotus Gold, en passant par Centamin déjà installée dans le pays depuis plusieurs années, ces sociétés sont attirées par l’assouplissement de la réglementation minière locale.
Selon les données disponibles, l’Egypte héberge 6,7 millions d’onces de réserve d’or, 50 millions de tonnes de charbon et la quatrième réserve mondiale de tantalite avec 48 millions de tonnes. Avec le retour des investisseurs, le pays peut devenir dans quelques années l’un des plus grands pays miniers d’Afrique.
Emiliano Tossou
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