(Agence Ecofin) - Lancés en 2019, les travaux de construction de Khoemacau s’achèvent dans les délais et l’entrée en production de la mine aidera le Botswana à diversifier un secteur minier trop dépendant des diamants.
Au Botswana, Khoemacau Copper Mining, filiale locale de Cupric Canyon Capital, a annoncé le 1er juillet l’entrée en production de la mine de Khoemacau. L’usine de traitement a en effet livré le premier concentré de cuivre et d’argent le 30 juin, conformément aux plans de son propriétaire.
Plus de 350 000 tonnes de minerai à haute teneur ont été extraites depuis l’année dernière et permettront donc à l’usine de fonctionner. La capacité de production nominale annuelle (60 à 65 000 tonnes de cuivre et 1,8 à 2 millions d’onces d’argent) ne sera néanmoins atteinte que l’année prochaine. Notons également que la première expédition de concentré aura lieu ce mois.
« La mise en service du projet de la mine de Khoemacau permettra d’exploiter le potentiel de la ceinture de cuivre du Kalahari et de stimuler la confiance dans l’industrie minière du Botswana, tant pour les projets nouveaux que pour les projets existants », a commenté, heureux, Lefoko Moagi, ministre botswanais des Ressources minérales, des Technologies vertes et de la Sécurité énergétique.
Pour rappel, en tant que seule mine de cuivre opérationnelle dans le pays, Khoemacau participera, sur sa durée de vie de plus de 20 ans, à la diversification du secteur minier botswanais qui dépend encore largement des diamants. À Londres le 2 juillet, le cuivre a clôturé à 9296 $ la tonne au comptant sur le London Metal Exchange.
Emiliano Tossou
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