(Agence Ecofin) - Le secteur minier botswanais est largement dominé par les diamants qui constituent 20 % du PIB et 80 % des exportations. L’entrée en production de Khoemacau participera donc à la diversification du secteur et réduira la dépendance du pays aux diamants.
Au Botswana, le projet de cuivre-argent Khoemacau entrera en production d’ici la fin du mois. La mine produira cette année 25 000 à 28 000 tonnes de cuivre, et 790 000 à 810 000 onces d’argent, apprend-on auprès de John Ferreira, PDG de Cupric Group, la compagnie minière active sur le projet.
« Le premier concentré sera produit une fois que les travaux de mise en service et l’introduction du minerai dans l’installation de traitement seront terminés […] vers la fin du mois de juin », a indiqué le dirigeant dans des propos relayés par Reuters.
Il faut souligner que les premières expéditions auront lieu au troisième trimestre cette année, des accords de prélèvement ayant été déjà conclus pour la quasi-totalité de la production. Par ailleurs, la capacité de production annuelle de la mine sera augmentée après l’entrée en production, pour atteindre 60 000 tonnes de cuivre et 2 millions d’onces d’argent.
Avec la demande mondiale qui explose pour le métal rouge avec à la clé des prix élevés, notons que la mine de Khoemacau jouera un rôle non négligeable dans la diversification du secteur minier botswanais, dominé actuellement par le diamant. L’actif de Cupric sera en effet la seule mine de cuivre opérationnelle dans le pays, même si le gouvernement discute actuellement avec des investisseurs pour rouvrir deux anciennes mines de cuivre.
Emiliano Tossou
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