(Agence Ecofin) - Un des plus grands producteurs mondiaux de métaux du groupe du platine, l’Afrique du Sud tire d’importants revenus de ce secteur. Le pays devrait bientôt ajouter à ses mines un nouveau grand projet dont le coût est évalué à plusieurs centaines de millions de dollars.
En Afrique du Sud, il faudra à la compagnie Southern Palladium un investissement initial d’environ 408 millions de dollars pour concrétiser le potentiel de son projet de métaux du groupe du platine Bengwenyama. C’est l’une des principales estimations contenues dans l’étude exploratoire publiée cette semaine par la société.
Selon le document lu par Agence Ecofin, ce capital permettrait de développer un projet capable de produire annuellement 330 000 onces de platine, palladium, rhodium, ruthénium, osmium et or (PGM 6E) à des coûts très compétitifs et sur une durée de vie de 36 ans. Les retours financiers estimés sont également prometteurs, avec une valeur actuelle nette après impôt d’environ 700 millions de dollars, un taux de rentabilité interne après impôt d’environ 21 % et un EBITDA de 5,2 milliards $ sur la durée de vie.
« L’étude préliminaire souligne que nous détenons potentiellement une mine de métaux du groupe du platine de classe mondiale, renforcée par une ressource substantielle au sein d’une zone minière établie, atténuant efficacement les risques associés », a commenté le DG, Johan Odendaal.
Il faut rappeler que Southern Palladium a déjà déposé une demande de permis d’exploitation minière pour le projet Bengwenyama en septembre 2023. La demande est en cours d’examen par le ministère des Ressources minérales et de l’Énergie et une décision est attendue d’ici la fin de l’année 2024. La société prévoit également de terminer cette année une étude de préfaisabilité pour optimiser les estimations de l’étude exploratoire qu’elle vient de publier.
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