(Agence Ecofin) - Le marché du lithium est en plein essor, porté par la forte demande pour l’industrie des batteries électriques. Grâce à la crise sanitaire, l’or est tout aussi attractif depuis plus d’un an. IronRidge s’active pour pleinement jouer sur ces deux tableaux avec ses projets en Afrique.
IronRidge a annoncé le 1er juin son intention de créer une nouvelle filiale, NewGoldCo, qui sera chargée de piloter ses projets aurifères en Afrique. Cette décision, qui doit encore être entérinée par les actionnaires et obtenir ensuite l’approbation des autorités, permettra à la compagnie minière de s’investir pleinement dans la mise en valeur de son projet de lithium Ewoyaa au Ghana.
A en croire la revue stratégique réalisée par IronRidge, la structure actuelle de la société ne permet pas de tirer réellement profit du potentiel d’Ewoyaa. Selon une étude exploratoire publiée en janvier dernier, ce dernier peut notamment livrer 295 000 tonnes de concentré de spodumène titrant 6 % d’oxyde de lithium sur huit ans, tout en générant 1,55 milliard $ sur la même période.
Avec la scission, IronRidge affirme sa volonté de faire du lithium sa priorité. Si la société concrétise rapidement ses plans en Afrique de l’Ouest, elle pourra vite se positionner comme un nouveau fournisseur pour l’industrie des batteries lithium-ion (un marché en plein essor).
« Le Conseil d’administration s’attend à ce que la vision d’aujourd’hui puisse débloquer une valeur importante pour les actionnaires, aider à atténuer le risque lié aux matières premières et permettre à l’entreprise d’opérer avec une plus grande efficacité et une plus grande concentration », a commenté Vincent Mascolo (photo), PDG d’IronRidge.
IronRidge Resources - Restructuring to unlock the value in the Cape Coast Lithium Portfolio
— IronRidge Resources (@aim_irr) June 1, 2021
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Pour rappel, le portefeuille aurifère de la compagnie est composé des projets Zaranou et Vavoua en Côte d’Ivoire, mais aussi des projets Am Ouchar, Echbara et Dorothe au Tchad.
Louis-nino kansoun
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