(Agence Ecofin) - Dans le monde, la Chine représente le premier marché d’importation de plusieurs denrées majeures comme les produits laitiers, le bœuf, le soja ou encore le maïs. Face à une demande qui ne connaît pas d’essoufflement, les autorités tentent de réduire leur dépendance aux importations.
En Chine, le gouvernement entend renforcer les efforts dans le cadre de l’augmentation de la production agricole de plusieurs denrées stratégiques et réduire les achats sur un marché international de plus en plus volatil. C’est ce qu’a indiqué le Conseil des affaires d’État dans son plan annuel de politique rurale cité par Reuters.
Dans l’empire du Milieu, les importations de maïs par exemple ont été ainsi presque décuplées entre 2016/2017 et 2021/2022 passant de 2,4 millions de tonnes à 21,8 millions de tonnes selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA).
Par ailleurs, le pays occupe une place majeure sur le marché du soja avec chaque année plus de 90 millions de tonnes de l’oléagineux qui entre sur son territoire pour les besoins de l’industrie animale.
Dans le cadre de ladite feuille de route, les autorités qui ont longtemps adopté une approche prudente à l’égard des biotechnologies agricoles comptent augmenter la cadence de commercialisation du maïs et du soja génétiquement modifiés afin d’accroitre les rendements des cultures. Parallèlement, elles veulent soutenir davantage les producteurs de blé et promouvoir la culture du colza.
Globalement, le gouvernement compte notamment parvenir à l’augmentation de la capacité de production de céréales de 50 millions de tonnes, par rapport à la production actuelle de plus de 650 millions de tonnes et à la réduction de l’utilisation des rations de farine de soja dans l’alimentation animale.
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Meknès, Maroc.