(Agence Ecofin) - La nouvelle loi sur le pétrole offre d’immenses opportunités à la NNPC. Pour les saisir, la société pétrolière publique veut accroître les investissements dans l’industrie pétrolière et gazière du Nigeria.
Au Nigeria, la société publique du pétrole (NNPC) a annoncé, le 27 janvier, qu’elle a obtenu un soutien financier de 5 milliards de dollars. Ceci, à travers un accord prêt conclu avec Afreximbank dans le cadre d’un partenariat visant à approfondir les investissements dans le secteur pétrolier du pays.
Il faut savoir que ces fonds, considérés par les deux partenaires comme le fruit de la récente réforme intervenue dans le secteur pétrolier nigérian, sont destinés à soutenir le financement de certains investissements en amont de la NNPC. Une stratégie qui vise d’une part, l’acquisition d’intérêts dans des actifs de production de qualité. D’autre part, il s’agit pour la société d’acquérir des droits de préemption de partenaires de coentreprise qui ont décidé de se débarrasser de certains de leurs actifs.
« L’objectif est d’acquérir, investir et exploiter des actifs de production d’énergie au Nigeria, dans le cadre de la stratégie de croissance de la société », a commenté le patron de la NNPC, Mele Kyari.
En outre, la société veut régler des problèmes de manque de transparence et de ralentissement des activités de forage dans l’industrie pétrolière, afin de s’offrir des actifs de premier choix qui vont contribuer à soutenir ses objectifs stratégiques à long terme, tout en rééquilibrant son portefeuille.
Il faut noter que selon les termes de l’accord, le remboursement des fonds est étalé sur une durée de 4 à 8 ans, afin de s’assurer que les obligations fiscales et les dépenses d’exploitation sont acquittées de manière appropriée. Par ailleurs, il est prévu que le remboursement intervienne à travers un accord de vente à terme de 90 000 à 120 000 barils de brut par jour, qui seront livrés à Afreximbank sur une certaine période dont la durée n’a pas été mentionnée.
En décembre 2021, la société avait déclaré qu’elle souhaite mobiliser 5 milliards de dollars auprès de l’institution pour développer un projet de production de gaz naturel liquéfié. Les deux partenaires travaillent ensemble dans le cadre de plusieurs autres projets.
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