(Agence Ecofin) - La Banque mondiale a déjà dépensé, au cours de l’année budgétaire 2018, 20,5 milliards $ dans des projets de mitigation de l’impact du réchauffement climatique. Ce montant, qui représente 32,1% de ses investissements totaux, dépasse de 28% les objectifs de financement climatique de l’institution, à l’horizon 2020. Au cours de la prochaine conférence des parties sur le climat qui se tiendra en décembre, en Pologne, la banque se fixera donc de nouveaux objectifs en la matière.
« Nous n’avons pas juste dépassé nos objectifs climat sur le papier. Nous avons transformé notre manière de travailler avec les pays et nous assistons à des transitions majeures en matière d’énergies propres et renouvelables, de systèmes de transport résilients, d’une agriculture plus adaptée et de villes durables. Nous donnons ainsi aux populations les plus vulnérables une chance de se battre en faisant face et en s’adaptant aux changements, tout en mitigeant les dommages futurs », a affirmé Kristalina Georgieva (photo), la directrice générale de la Banque mondiale.
Entre autres réalisations, l’institution a mis en place 22 plans d’investissement en vue d’une agriculture plus intelligente face au climat dans 20 pays. 38 millions de personnes ont eu accès à des informations climatiques afin de se préparer pour les événements climatiques extrêmes. 784 millions $ ont été consacrés au transport et la Banque mondiale a participé à la mise en place de 18 GW de centrales d’énergies renouvelables supplémentaires.
La Société financière internationale, l’un des membres du groupe de la Banque mondiale, a joué un rôle clé dans l’atteinte de ces objectifs. Elle y a injecté environ 3,9 milliards $ de fonds propres et a participé à la mobilisation de 4,4 milliards $ auprès de ses partenaires.
Gwladys Johnson Akinocho