(Agence Ecofin) - Depuis lundi, séjourne à Kampala, la capitale ougandaise une forte délégation d’hommes d’affaires intéressés par le secteur des hydrocarbures du pays d’Afrique orientale.
Ils ont été accueillis par le Conseil des industries extractives (IEC), l’ambassade britannique et la Stanbic Bank Uganda, un partenaire clé du gouvernement dans la construction de l’industrie pétrolière de l’Ouganda. Ces derniers joueront comme le précise East African Business Week, un rôle d’intermédiaire entre les arrivants et les entreprises locales.
Pour Patrick Mweheire (photo), le PDG de la branche Ougandaise de Stanbic, le Royaume-Uni est un partenaire commercial clé pour l’Ouganda, déjà par l’histoire commune qu’ils partagent et la position clé de Londres comme l’une des capitales financières les plus importantes du monde. Mweheire a ajouté qu'en tant que banque, il croit fermement que le secteur pétrolier et gazier est l'un des catalyseurs qui conduira de manière proactive à la transformation économique de l’Ouganda, compte tenu des multiples sous-secteurs qu'il touche.
Le secteur ougandais des hydrocarbures a besoin d’un investissement total de 15 milliards de dollars pour atteindre une production pétrolière de 300 000 barils par jour d’ici 2030. Pour rappel, la production va démarrer en 2020. Déjà plus de 80% du budget a été consacré au développement d’infrastructures connexes dont une raffinerie pétrolière et un pipeline long de 1 445 km qui reliera l’Ouganda au port de Tanga en Tanzanie.