(Agence Ecofin) - Renergen veut s’appuyer sur le projet Virginia pour aider à la décarbonisation du mix énergétique sud-africain, notamment pour ce qui est du secteur du transport de marchandises. La société veut aussi profiter du boom de la demande mondiale d’hélium.
En Afrique du Sud, la société énergétique Renergen a annoncé le lundi 6 juin avoir signé une lettre d’engagement avec la Société financière internationale de développement des Etats-Unis (DFC), pour évaluer la possibilité d’un prêt de 500 millions de dollars.
La somme est prévue pour être investie dans la deuxième phase de développement de son projet de GNL et d’hélium Virginia, dans l’Etat-Libre. Cela fait plus de 12 fois celle nécessaire pour la phase 1. La DFC a déjà mobilisé 40 millions de dollars pour la phase 1 du projet.
« Nous sommes en train d’optimiser les opérations de la phase 2 dans le cadre du processus de due diligence en cours et nous espérons atteindre un objectif de 65 % de financement par la dette, le reste étant des fonds propres. Le niveau de dette dont dispose l’entreprise réduira considérablement le montant des fonds propres nécessaires tout en assurant une marge de manœuvre suffisante pour répondre aux exigences financières du projet », a affirmé Stefano Marani, CEO de Renergen.
Outre l’institution américaine, Renergen a indiqué qu’elle a reçu plusieurs lettres d’intention de nombreuses institutions financières capables d’investir 700 millions de dollars dans la production d’hélium et de GNL en Afrique du Sud. Une mise à jour à ce propos sera publiée en temps voulu, explique un communiqué de la société.
In addition to DFC, we have received multiple letters of intent to co-lend for phase two operations from additional lenders. This, according to Renergen, will have a cumulative value of more than $700 million in senior debt, which will exceed the remaining debt requirement. https://t.co/d2WrL1tgDQ
— Renergen (@RenergenJHB) June 6, 2022
La 1ère phase de développement du projet Virginia doit aboutir à la production de 50 t/j de GNL et la 2ème phase devrait atteindre 600 t/j. Quant à l’hélium, la production prévue est d’environ 350 kg/j pour la 1ère phase et celle-ci devrait passer à 5 000 kg/j avec la 2ème phase.
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