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Idriss Linge, nommé Rédacteur en chef de l’Agence Ecofin : son point de vue, ses objectifs

  • Date de création: 02 juillet 2021 13:38

(Agence Ecofin) - L’Agence Ecofin fête ses 10 ans. C’est en effet en juin 2011 que cette plateforme a été mise en ligne pour la première fois. Aujourd’hui, après avoir produit plus de 150 000 articles, l’agence franchit une nouvelle étape de son évolution en confiant à Idriss Linge la direction de la rédaction. Jusqu’ici chef de la rubrique Finance, Idriss Linge a enchainé ces dernières années les formations et les distinctions. Il est lauréat de la Bloomberg Media Initiative (Lagos) et du Citi Journalism Award for Excellence (New-York). Coordonnateur pour l’Afrique francophone du FACTI Panel de l’ONU, il apporte également son expertise à plusieurs ONG qui militent en faveur d’une plus grande justice fiscale et sociale, dont la plus connue, Tax Justice Network. Désormais Rédacteur en chef, celui qu’on appelle parfois « Papa Finance », va maintenant composer l’équipe de direction avec laquelle il entend conduire l’Agence Ecofin vers ses nouveaux objectifs.

Agence Ecofin : Alors Idriss, prêt à assumer la charge ?

Idriss Linge : On n’est jamais suffisamment prêt à assumer n’importe laquelle des charges, car dans tout projet, il y a des défis connus, mais aussi et surtout des situations inconnues auxquelles on doit pouvoir faire face. Et en tant que journaliste africain, on n’a pas facilement l’occasion de piloter la rédaction d’un média économique international. Cela me donne une grande opportunité de poursuivre l’édification de ce titre avec, par et pour les Africains. Je m’engage sur cette voie avec la force de l’expérience que j’ai acquise tout au long de mes dernières années de travail, comme responsable du fil Finance sur Agence Ecofin et aussi comme coordonnateur des sites pays au Cameroun et au Gabon. Mais comme le dit mon entourage, je suis un fonceur, patient et infatigable… Je peux être rapide, minutieux et je n’ai pas peur du travail. Donc de ce point de vue, oui, je suis prêt à assumer cette charge qui ne sera pas seulement de coordonner, de diriger ou d’orienter, mais aussi d’apprendre, d’écouter et d’accepter de me redéfinir lorsque la nécessité se fait sentir.

AE : Comment définirais-tu cette rédaction dont tu vas prendre la direction ?

IL : C’est une rédaction qui a progressé beaucoup plus vite que personne ne l’aurait parié il y a cinq ans et cela, aussi bien sur le site de l’Agence Ecofin, que sur les sites pays que nous opérons. Nous sommes parvenus malgré la jeunesse du média et de ses journalistes, à permettre aux acteurs économiques, aux académiciens ou aux décideurs politiques, de disposer d’une plateforme unique où ils peuvent puiser des informations importantes sur les secteurs majeurs des économies africaines. C’est donc une rédaction solide que je trouve en place.

« L’information est sortie du simple cadre de la restitution des faits ou des données. Elle devient chaque jour plus complexe et interconnectée, et nécessite, plus que par le passé, un travail rédactionnel en équipe. »

Mais le défi qui demeure, et c’est actuellement un challenge pour tous les médias, c’est de parvenir à faire de cette équipe de sprinters, une solide équipe de relayeurs. La rédaction spécialisée a fait le succès de nombreux médias dans le monde. Mais aujourd’hui je crois qu’il faut conjuguer spécialisation et collectif. L’information est sortie du simple cadre de la restitution des faits ou des données. Elle devient chaque jour plus complexe et interconnectée, et nécessite, plus que par le passé, un travail rédactionnel en équipe, afin de continuer de satisfaire les attentes d’un lectorat qui, lui aussi, à accès à une large palette de sources d’informations.

AE : Quels nouveaux objectifs vas-tu fixer à l’Agence Ecofin ?

IL : L’Agence Ecofin est née dans un environnement où les questions de finances et d’économie, au niveau panafricain étaient davantage le fait de grands médias internationaux. Aujourd’hui encore dans les rapports annuels des institutions, dans beaucoup de pays africains, on cite Bloomberg ou Reuters pour ce qui est des aperçus de l’actualité économique dans le monde, y compris sur l’Afrique. Or, les médias internationaux parlent des économies africaines avec leurs propres références et leurs propres experts, forcément sous le prisme de leurs craintes, leurs attentes et leurs intérêts.

 1 Idriss 1

« Alors aujourd’hui, je me sens profondément africain ».

Bâtir une rédaction africaine pour la finance et les économies d’Afrique est un grand objectif dont il nous faudra poursuivre la mise en œuvre. Si aujourd’hui nous pouvons revendiquer une production de plus de 1800 articles par mois, sur le site Agence Ecofin et les sites pays, les discussions avec certains lecteurs m’ont amené à comprendre qu’il y a encore des attentes que tout notre engagement ne parvient pas encore à satisfaire. Normal, l’Afrique c’est 54 pays et 1,2 milliard d’habitants…

« Si aujourd’hui nous pouvons revendiquer une production de plus de 1800 articles par mois, sur le site Agence Ecofin et les sites pays, les discussions avec certains lecteurs m’ont amené à comprendre qu’il y a encore des attentes que tout notre engagement ne parvient pas encore à satisfaire.»

Le deuxième objectif est de parvenir à concilier au mieux les actualités panafricaines et internationales avec des informations plus locales, mais tout aussi importantes, qui surviennent dans les pays.

Le troisième objectif, c’est de mieux documenter les analyses qui sont faites sur l’économie et la finance du continent. Il faut développer un système d’information qui nourrit les décisions d’investissement, tout comme les décisions de politique économique. Aussi, je pense qu’il y a une opportunité dans la gestion des connaissances. Certains appellent cela le data journalisme, mais je préfère la notion plus large de gestion des connaissances. Des milliers d’informations sont produites chaque jour sur un continent qui est en train de bâtir son marché commun. De nombreuses initiatives sont prises dans le but d’apporter un financement responsable (ESG). Mais ces actions sont souvent peu renseignées. Elles nécessitent un travail ardu pour collecter les données nécessaires. Je souhaite à terme que nos lecteurs puissent trouver une réponse à ce type de besoin. De nombreuses solutions peuvent être explorées, allant du recours à l’intelligence artificielle à la mise en place d’équipes spécialisées en charge de traquer, analyser et faire parler les données sur l’Afrique.

Enfin, l’Agence Ecofin fonctionne sur un modèle économique de gratuit, ce que nous n’avons pas l’intention de changer. Nous n’envisageons pas d’introduire un paywall. En revanche, nous préparons d’autres approches pour monétiser du journalisme à plus haute valeur ajoutée à destination des professionnels. Nous allons rapidement nous atteler à ce dossier.

AE : Quel est le principal challenge auquel tu vas devoir faire face pour atteindre ces objectifs ?

IL : Ce challenge a des multiples facettes. Il y a déjà la faible qualité de l’accès à l’information. Le continent africain, notamment dans l’Afrique francophone, reste encore fortement politisé. En dehors des bourses, des banques centrales et de quelques institutions qui font des efforts remarquables, obtenir de l’information brute et à date sur les économies africaines demeure un vrai défi. Le secteur public reste très conservateur sur la diffusion des données pourtant disponibles, et le secteur privé lorsqu’il n’est pas contraint diffuse très peu d’informations et souvent des informations incomplètes. Il est donc difficile de trouver des données exhaustives sur un sujet, une problématique ou une actualité.

La deuxième facette de mon défi, c’est de gagner la reconnaissance de notre média auprès d’acteurs économiques africains, publics comme privés qui, majoritairement et certainement par reflexe, ont encore tendance à faire davantage confiance à des journalistes étrangers bien établis qu’à des jeunes journalistes africains bien ancrés dans la réalité du continent. C’est un héritage historique. A nous de prouver chaque jour que cette vision est dépassée.

 

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« Là, nous pouvons bâtir le média dont nous rêvons ! »

(avec Kako Nubukpo à Lomé).

Le troisième défi, et pas des moindres, est celui de nous adapter à la vague des réseaux sociaux. Ils sont très utiles aux médias en termes de marketing, mais ils concurrencent aussi toute la chaine de valeur médiatique allant de la production des contenus aux modèles économiques. Ce dernier aspect doit nous pousser à être encore plus originaux et plus inventifs. Cela nécessite une activité permanente en recherche et développement dans le secteur de l’information comme dans celui des technologies, qui n’est pas toujours facile à mettre en place.

AE : Tu as reçu un « Award of Excellence » de la part de la fondation Citibank pour un travail d’investigation concernant Ecobank. As-tu l’intention de développer ce type de journalisme ?

IL : D’une manière générale l’Agence Ecofin et les sites pays sur lesquels nous travaillons, sont au service de gens qui prennent des décisions et qui ont besoin pour cela d’une information variée, fiable et utile.  Donc de ce point de vue, oui, nous nous devons de poursuivre avec ce type de journalisme. Il ne s’agit pas de rechercher le buzz ou de pratiquer un journalisme de dénonciation. Ce n’est pas un objectif que je poursuis personnellement. Il s’agit plutôt d’informer sur les potentiels ou les opportunités manquées, ou ignorées, que peuvent développer les pays ou les entreprises. Aujourd’hui, le besoin de ce type de journalisme est croissant. Au-delà des entreprises, elles concernent plusieurs autres aspects de la vie économique. On peut citer par exemple la dette africaine, que beaucoup juge alarmante alors que les données disent souvent le contraire.

« Donc oui à l’investigation, plutôt dans le sens de la recherche, de l’analyse et de la compréhension des données utiles. C’est une forme de journalisme que je compte développer. »

On peut évoquer ceux qui réussissent en Afrique, et apporter des éclairages sur ce qu’on désigne sous l’appellation « exploitation du continent », en ayant recours à des données fiables sur le stock et la valeur réelle des investissements étrangers. On peut mettre en lumière les vrais bénéficiaires de certains secteurs importants en Afrique comme le pétrole, les mines et autres ressources, et renseigner sur les possibles marges de négociations qui permettrait d’accroître la part de revenus que le continent reçoit de son sous-sol comme de son travail. Donc oui à l’investigation, plutôt dans le sens de la recherche, de l’analyse et de la compréhension des données utiles. C’est une forme de journalisme que je compte développer.

AE : D’une manière générale, le journalisme économique est-il plus difficile en Afrique francophone qu’en Afrique anglophone ?

IL : Oui, sans aucun doute. L’accès aux informations dans les pays anglophones est plus facile. L’exception notable est la Tunisie qui produit des données à un rythme soutenu. Dans les pays anglophones d’Afrique, et c’est le cas aussi bien dans la partie subsaharienne qu’en Afrique du Nord (Egypte), nous pouvons facilement accéder aux données économiques des gouvernements, administrations publiques et entreprises. Dans certains pays comme le Botswana ou le Kenya, les données sont même disponibles sous des formats ouverts comme Excel et autres. Dans les pays francophones, c’est plus complexe. Autant les entreprises que les Etats font de la rétention d’information.

« Dans certains pays comme le Botswana ou le Kenya, les données sont même disponibles sous des formats ouverts comme Excel et autres. Dans les pays francophones, c’est plus complexe. Autant les entreprises que l’Etat font de la rétention d’information.»

En Afrique subsaharienne francophone, il y a aussi des clivages. Ainsi, dans la zone UEMOA on peut noter des efforts de la Banque centrale pour produire des rapports mis à jour, alors que les pays sont généralement moins dynamiques. C’est également le cas en Afrique centrale où, malgré l’existence de codes de transparence et de bonne gouvernance, l’accès aux informations officielles reste difficile dans la pratique. Je crois aussi que la forte corrélation qui existe dans les pays francophones entre le pouvoir politique et le secteur économique fait que tout ou presque est analysé sous le prisme de l’incidence politique.

3 Idriss et collègues

« Nous sommes tous issus d’un système éducatif africain et nous en sommes fiers. »

Il y a enfin le fait que le marché boursier est peu développé en Afrique subsaharienne francophone. Sans compter que le droit des affaires OHADA permet aux sociétés qui ne sont pas cotées de continuer d’observer le secret sur certaines transactions. Dans la partie anglophone du continent, cette pratique n’existe pas réellement.

AE : A ton avis, pourquoi l’actualité internationale est-elle si peu couverte par les journalistes africains, alors qu’il y a tant de journalistes étrangers qui couvrent l’actualité africaine ?

IL : En effet, les médias africains couvrent très peu actualité internationale. Parfois, même pour parler d’un pays voisin en Afrique, nos médias se contentent de relayer des médias internationaux.

Il y a plusieurs raisons à cela si je m’en tiens aux conversations que j’ai eu avec plusieurs professionnels sur ce sujet. D’une part, historiquement, les Africains n’ont jamais tenté de conquérir le monde, ni de s’imposer à d’autres peuples. C’est souvent le monde qui est venu à l’Afrique, en général pour son malheur.

Pour d’autres, la raison se trouve dans le fait que nos Etats sont jeunes, leur processus de construction est encore en cours. Il y a tellement à faire que l’expansion économique internationale n’était jusqu’à récemment pas une priorité pour les populations locales.

Enfin, et c’est la raison qui me parle le plus, il y a des défis de ressources. Scruter l’actualité internationale demande de gros moyens. Les grands médias étrangers dont on parle disposent de solides ressources, souvent publiques, pour financer d’importants réseaux de correspondants, y compris en Afrique. Notre continent a pourtant tout intérêt à développer sa propre lecture de ce qui se passe dans le monde. Et cela doit créer une nouvelle opportunité pour les journalistes africains.

AE : Quel est ton meilleur souvenir des 10 premières années d’Ecofin ?

IL : Mon meilleur souvenir reste sans conteste ma nomination aux Citi Journalism Award for Excellence. Au tout début, j’ai appris l’économie et la finance couché sur un lit d’hôpital, je me remettais d’un grave accident suite à un incendie. Mon ambition était de pouvoir par la suite expliquer aux Camerounais que les situations difficiles qu’ils vivaient n’avaient pas que des causes politiques ou de mauvaise gouvernance. J’ai dû batailler dur pour gagner en crédibilité et être reconnu par ce prestigieux prix qui distingue chaque année une vingtaine de personnes dans le monde, c’était l’aboutissement de beaucoup d’efforts. En plus j’ai eu l’occasion de visiter de grands médias économiques comme Bloomberg ou encore le Wall Street Journal. J’ai discuté avec des confrères de ces pays et j’ai compris que j’avais le droit de rêver. Il n’y a rien de difficile en soi, que du travail.

« En plus j’ai eu l’occasion de visiter de grands médias économiques comme Bloomberg ou encore le Wall Street Journal. J’ai discuté avec des confrères de ces pays et j’ai compris que j’avais le droit de rêver. Il n’y a rien de difficile en soi, que du travail.»

Par la suite, cela m’a permis de vivre un événement important, lorsque je me suis retrouvé à Londres, à discuter partenariat avec une des vice-présidentes de Moody’s. Beaucoup de journalistes africains citent cette agence de notation, mais je découvrais ce qu’elle représente sur le plan humain, autour d’un café et tout ce qui va avec… J’ai aussi eu le plaisir d’être reçu par l’équipe de l’agence Standard & Poors Global Ratings à Paris. C’était un échange très intéressant.

AE : Et le pire ?

IL : C’est bizarre, mais je ne vis que de bons souvenirs depuis mon aventure au sein de l’Agence Ecofin. Et je dirais que je n’ai presque pas de mauvais souvenirs... Peut-être à mes débuts, qui étaient un peu laborieux. J’ai dû travailler la forme dans mes sujets. Et cela s’apparentait parfois à un retour à la maternelle, ce qu’aucun adulte ne supporte volontiers... Mais aujourd’hui ce sont plutôt des souvenirs dont je ris avec mes collègues du bureau de Yaoundé.

AE : Tu es Camerounais. Ta nomination signifie-t-elle que Yaoundé est en train de prendre le lead sur Ecofin ?

IL : Je serais bien content si on me considère au Cameroun comme un « Lion Indomptable » ou encore un « Roger Milla » ou un « Samuel Eto’o Fils » de l’information économique et financière (rires). Mais ce qu’il faut reconnaître au Cameroun, et ce dont je suis très fier, c’est que je ne suis pas parti de mon pays pour me former dans un domaine aussi complexe que l’économie et la finance. J’ai reçu une éducation dans le système d’enseignement camerounais.

« Ce qu’il faut reconnaître au Cameroun, et ce dont je suis très fier, c’est que je ne suis pas parti de mon pays pour me former dans un domaine aussi complexe que l’économie et la finance. J’ai reçu une éducation dans le système d’enseignement camerounais.»

Puis j’ai suivi des formations complémentaires, essentiellement à distance sur internet parce que le développement et l’accès aux technologies dans mon pays me l’ont permis. C’est d’ailleurs le cas de la soixantaine de membres de notre équipe. Nous sommes tous issus d’un système éducatif africain et nous en sommes fiers.

Mais au-delà de ça, il y a longtemps que je ne suis plus uniquement Camerounais. J’ai récemment fait une tournée dans l’UEMOA et j’ai eu la bonne surprise de rencontrer des lecteurs qui me reconnaissaient et avec lesquels je me suis senti une proximité immédiate. Aussi, ma carrière à l’Agence Ecofin m’a permis de voyager sur le continent et de rencontrer de nombreux citoyens de toute l’Afrique. Alors aujourd’hui, je me sens profondément africain. Et c’est dans cet esprit que je conçois la responsabilité qui vient de m’être confiée.

AE : Comment te vois-tu à l’horizon de 5 ans ?

IL : J’ai déjà vieilli de cinq ans depuis que j’ai appris, il y a quelques semaines, que je deviendrai le REC de l’Agence Ecofin. Donc d’une certaine façon, je vis déjà les cinq années d’après (rires). Mais pour être plus sérieux, de nombreux journalistes, tout au long de leur carrière, cherchent constamment à intégrer un média de rêve. Là, nous pouvons bâtir le média dont nous rêvons ! Alors dans cinq ans, j’espère avoir parcouru suffisamment de chemin pour faire de cette ambition une réalité. Je me vois donc être à la tête d’un média qui a gagné en légitimité et en influence, utile pour les acteurs économiques. Et surtout j’ambitionne d’être à la tête d’une rédaction dopée d’expertise et capable d’accompagner le continent dans la pleine et entière réalisation de son immense potentiel.

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