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Afrique du Sud : le centre de recherche H3D veut découvrir de nouveaux médicaments adaptés aux Africains grâce à l’IA

  • Date de création: 08 juin 2021 10:56

(Agence Ecofin) - L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé est déjà une réalité et cela suscite beaucoup d’espoirs pour le développement de nouveaux traitements pour les maladies. A l’Université du Cap en Afrique du Sud, les chercheurs s’activent pour tirer parti de cette technologie.

En Afrique du Sud, le centre de recherche H3D de l’université du Cap a conclu un nouveau partenariat avec l'Ersilia Open Source Initiative, une organisation à but non lucratif qui soutient la recherche sur les infections et les maladies négligées. L’objectif de la collaboration est, apprend-on, de faciliter l’utilisation de l’intelligence artificielle pour accélérer le développement de nouveaux médicaments.

Les recherches porteront sur plusieurs maladies qui touchent principalement la population africaine, en l’occurrence le paludisme, la tuberculose et les maladies microbiennes résistantes aux antibiotiques. H3D et Ersilia veulent également se concentrer sur le développement de plateformes technologiques permettant de personnaliser les médicaments en fonction des besoins des patients africains. Il s’agira entre autres de comprendre le métabolisme et l’élimination des médicaments chez les patients africains, afin d’optimiser le dosage et de minimiser les effets indésirables.

« Nous sommes ravis de ce partenariat avec Ersilia, car nous cherchons à développer une plateforme multidisciplinaire basée sur l’IA et le Machine Learning pour accélérer la livraison de candidats cliniques », a commenté Kelly Chibale, professeur à l’université du Cap, fondateur et directeur du centre de recherche H3D.

Selon lui, l’Afrique supporte un lourd fardeau d’effets indésirables de médicaments, car leur utilisation est mal optimisée à cause des niveaux élevés de diversité génétique sur le continent. En raison du manque d’essais cliniques réalisés en Afrique, les thérapies ne sont généralement pas optimisées pour la population de patients africains. Il en résulte, explique-t-il, des résultats de traitement variables.

Louis-Nino Kansoun

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