(Agence Ecofin) - Un haut responsable somalien a déclaré lundi, que le pays n’était pas actuellement en mesure de signer l’accord de libre circulation et de libre échange que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) tente d’instituer entre ses Etats membres.
S’exprimant sur les antennes d’une radio locale, le chef de l'immigration, Mohamed Jimale Koofi (photo), a soutenu que la Somalie ne contrôlait pas entièrement sa frontière et qu'elle n'avait pas de papiers légaux. Ce qui faisait que le pays n’était pas prêt à signer l'accord.
A noter que l’IGAD tente d’instaurer, depuis quelques années, un protocole sur la libre circulation des personnes entre ses Etats membres. Ceci, dans le but principalement de promouvoir la régularisation du volume élevé du mouvement informel qui se tient dans la région. Ce qui augmentera les opportunités de mobilité légale.
Selon les responsables de l’IGAD, une fois achevée, cette coopération valorisera la mobilité des individus, du commerce et des opportunités d'emplois pour les citoyens des pays membres ; tout en assurant la protection des droits des migrants et en facilitant leur intégration dans les pays hôtes par le biais de l'harmonisation et de la domestication des législations nationales.
Créée en 1996 pour remplacer l'Autorité intergouvernementale sur la sécheresse et le développement (IGADD) de 1986, l’IGAD vise originellement à encourager et coordonner le développement des États membres en soutenant la création d’une vaste zone de libre-échange et d’un véritable marché commun. Désormais, elle se fixe pour mission, la mise en œuvre de la coopération régionale et de l’intégration économique entre les États membres ; ce sont : Djibouti, l’Ethiopie, l’Erythrée, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l'Ouganda. Son siège se trouve à Djibouti.
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