(Agence Ecofin) - Le trafic sur la RN 1 de la République de Djibouti, un axe essentiel pour les échanges avec l’Ethiopie, a plus que doublé de 2013 à 2017, selon l’Agence djiboutienne des routes. Cela a endommagé la route qui bien que bitumée, est jonchée de nids de poules et congestionnée au quotidien.
Abdoulkader Kamil Mohamed, le Premier ministre de Djibouti, et Abdulrahman Al-Marshad, PDG du Fonds Saoudien pour le développement (SFD), ont procédé au lancement du chantier de réhabilitation d’une section de la route reliant la capitale Djibouti à Galafi, frontalière avec l’Ethiopie.
Les travaux portent sur la remise à niveau du tronçon Djibouti-Galafi (60 km) pour un coût estimé à 120 millions $ (21,3 milliards francs Djibouti). Ce linéaire est un segment de la route nationale n°1 (219 km) par laquelle transite la majeure partie des importations de l’Ethiopie, un Etat enclavé.
En plus de son état de dégradation causé par l’énorme trafic qu’il accueille, cet axe connait aussi des embouteillages monstres occasionnés notamment par les véhicules de transport de marchandises à destination de l’Ethiopie. Ces derniers créent de longues files, attendant d’effectuer les formalités douanières au poste frontalier de Galafi.
Il faut rappeler que le pays a reçu une promesse de financement de la part du Japon, pour moderniser d’autres segments de la RN n°1. Selon l’Agence djiboutienne des routes, la réhabilitation complète du corridor « augmentera le nombre de passagers et le volume de cargaison circulant sur le tronçon, et résoudra le problème saisonnier d’interruption de circulation ».
Henoc Dossa
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