(Agence Ecofin) - Econet Wireless, NetOne et Telecel estiment que l’hyperinflation prolongée actuelle affecte en continu la durabilité de leurs opérations. Ils voudraient que l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz) relève à nouveau le coût des services télécoms.
Dans un contexte d’hyperinflation qui perdure depuis plus d’un an, auquel s’est ajoutée la crise de coronavirus qui a ralenti l’activité économique nationale, les Zimbabwéens pourraient connaître un rétrécissement drastique de leur pouvoir de communiquer. Après quatre augmentations successives des prix des services télécoms, les opérateurs Econet Wireless, NetOne et Telecel ont approché le régulateur télécoms pour une nouvelle hausse des prix.
Ils justifient cette demande par le souci de conserver de la rentabilité face à la dépréciation continue de la monnaie et aux pressions inflationnistes qui ont fait grimper les coûts d'exploitation, nuisent à la durabilité des opérations et compromettent la qualité de service.
Dans sa dernière mise à jour commerciale, Econet Wireless s’est d’ailleurs inquiété que « les augmentations tarifaires réglementaires restent à la traîne de l'inflation et n'aient pas encore pris en compte le plein impact de la dépréciation du taux de change et de l'hyperinflation ».
Le leader du marché télécoms en termes de part a expliqué que « la fréquence et la réactivité aux changements du marché ont été faibles et lentes, ce qui a gravement compromis nos tarifs réels. Cela signifie que nous ne sommes pas en mesure de payer à nos fournisseurs les licences logicielles et certaines mises à niveau nécessaires pour augmenter notre capacité et maintenir la qualité des services que nos clients attendent de nous ».
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