(Agence Ecofin) - En Guinée, l’énergéticien français Eiffage débutera incessamment les travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Pita. D’une capacité de 40 MW, l’infrastructure sera implantée dans l’ouest du pays, sur le Fétorè, l’un des affluents du fleuve Kakrima situé dans la préfecture de Pita.
Les conclusions de l’étude de faisabilité de la centrale ont été présentées, il y a quelques jours. « Nous pensons que ce projet est réalisable et important pour le développement de la Guinée. Sa réalisation prend en compte un large éventail de données environnementales et sociales qui permettront d’optimiser le coût de production de l’électricité en Guinée », a affirmé Nicolas Sureau, le directeur des études et du développement chez Eiffage.
Les travaux de construction du barrage sont prévus pour durer 6 ans et donc s’achever en 2025, pour un coût estimé à 84 millions d’euros.
L’infrastructure est un barrage saisonnier, c’est-à-dire qu’elle ne pourra fournir de l’électricité que sur six mois chaque année, en fonction de la disponibilité de l’eau. Raison pour laquelle certaines voix s'élèvent pour proposer la mise en place d’une centrale hybride.
« S’ils font un barrage qui ne fonctionne que six mois dans l’année, il vaut mieux qu’ils prévoient une centrale solaire à côté qui prendra le relais de l’énergie hydraulique pendant la saison sèche », a suggéré Kalémodou Yansané, un acteur politique guinéen.
Gwladys Johnson Akinocho
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