(Agence Ecofin) - Dans le cadre d’un mémorandum d’accord signé en juin, les sociétés Sonangol et CNCEC s’étaient entendues pour œuvrer à lever les fonds nécessaires à l’installation de la raffinerie de Lobito, suspendue en 2016.
L’entreprise publique chargée des hydrocarbures en Angola (Sonangol), et la China National Chemical Engineering (CNCEC), ont officialisé, dimanche 22 octobre, la signature d’un accord contraignant relatif au projet d’installation d’une raffinerie de brut initié à Lobito.
Les termes de ce deal, qui intervient quatre mois après la signature d’un mémorandum par les parties prenantes, imposent à la CNCEC de fournir une assistance technique ainsi que de superviser la construction de la raffinerie de Lobito.
Cette dernière devrait disposer d’une capacité de raffinage de 200 000 b/j. Un volume qui soutiendra le pays dans sa volonté de limiter les dépenses en importation de produits pétroliers raffinés.
Les parties prenantes n’ont pas communiqué sur les données financières du projet, principal blocage ayant empêché son exécution depuis 2016, mais l’initiative devrait, selon certaines estimations, coûter quelque 2 milliards de dollars.
Abdel-Latif Boureima
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