(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire est l’un des principaux fournisseurs de produits horticoles d’Afrique de l’Ouest. Dans le pays, les autorités souhaitent améliorer les performances de ce secteur à l’export en modernisant le système de contrôle de l’innocuité des produits.
La Côte d’Ivoire adoptera officiellement à partir du 3 mai prochain, l’utilisation de certificats phytosanitaires électroniques (« ePhyto ») pour ses exportations de produits horticoles sur le marché international. C’est ce qu’a révélé Kobenan Kouassi Adjoumani (photo), ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le 23 mars.
Selon le responsable, ce passage du système conventionnel vers le numérique permettra d’accélérer, de faciliter et de participer à l’amélioration de la crédibilité des procédures commerciales qui jusque-là étaient confrontées à de nombreux défis.
« Celles-ci consistent en des lenteurs administratives occasionnant une perte de temps inutile. Les fraudes et falsifications constatées, les risques de détérioration et de perte de papiers, ainsi que les frais d’envoi des documents constituent des contraintes de nature à discréditer, aussi bien nos exportations que les procédures d’échanges commerciaux vis-à-vis de nos partenaires extérieurs », explique M. Adjoumani.
Des séances de formations à l’utilisation du nouveau processus électronique seront organisées au profit des opérateurs économiques de l’industrie horticole. En Côte d’Ivoire la banane plantain est le principal produit horticole d’exportation suivi de la noix de cajou, de l’ananas et de la mangue.
Stéphanas Assocle
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