(Agence Ecofin) - L’Union européenne (UE) renforcera à partir du 26 mai prochain, les exigences sanitaires relatives aux limites maximales résiduelles (LMR) appliquées aux importations de haricots verts depuis le Kenya.
Dans le cadre de cette réglementation, les inspections sanitaires aux points d’entrée du vieux continent concerneront désormais 10 % du volume des cargaisons de haricots verts contre 5 % auparavant.
Cette nouvelle mesure représente un nouveau casse-tête pour les acteurs de la filière. En effet, les contrôles plus importants impliquent des frais supplémentaires assumés par les exportateurs et donc une augmentation des coûts d’accès au marché européen. D’après le Consortium kenyan des produits frais (FPC), avec une telle unité de volume échantillonné par lot, chaque test devrait ainsi coûter en moyenne, 20 000 shillings (187 $) aux exportateurs.
« Nous devons maintenant être prudents et assurer que le bon pesticide soit employé afin que des taux très élevés de résidus de pesticides ne conduisent pas à un rejet de nos cargaisons », indique Ojepat Okesegere, directeur exécutif du FPC.
« Actuellement, il faut un maximum de 24 heures pour que les haricots verts pénètrent le marché européen, mais avec les nouvelles exigences, cela signifie que les inspections vont retarder l’acheminement. Cela aura pour effet de réduire la durée de conservation des produits », s’inquiète M. Okesegere
Pour rappel, le Kenya a exporté en 2019, des haricots verts pour 25 milliards de shillings (234 millions $).
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Meknès, Maroc.