(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’horticulture est le principal contributeur au PIB agricole. Dans le pays, l’industrie qui exporte principalement vers l’Union européenne doit se conformer aux normes phytosanitaires du bloc économique pour garantir son accès à ce débouché.
Au Kenya, la question de l’innocuité reste encore un défi dans la filière horticole. Selon le directoire de l’horticulture (HCD), 62 interceptions de produits (haricots et pois) ont été signalées dans l’Union européenne (UE) pour non-conformité aux règlements phytosanitaires entre janvier et octobre 2022.
Ce nombre d’interceptions en hausse comparativement à l’année dernière (57), marque un nouveau record pour la filière. S’exprimant marge de la Conférence sur les fruits et légumes qui se tient actuellement à Nairobi, Benjamin Tito explique que cette situation est liée à la détection par les autorités européennes de contrôle de la présence d’acéphate dans les cargaisons, un insecticide interdit dans l’UE, mais utilisé par les producteurs kenyans.
AFA-Horticulture Crops Directorate, Director - Benjamin Tito- @BenjaminTito112 , today addressed delegates in a 2-dayFresh Fruits and Vegetables Conference 2022 at Safari Park Hotel, Nairobi. pic.twitter.com/pLFbvJexIx
— Agriculture and Food Authority-Kenya (@kenya_afa) November 9, 2022
Si la situation reste une source de préoccupation majeure pour l’industrie locale, l’UE étant le principal débouché pour les produits horticoles kenyans, M. Tito estime qu’elle devrait bientôt être sous contrôle.
En réponse à cette croissance du nombre d’interceptions, un comité composé de fonctionnaires de l’exécutif et d’acteurs du secteur privé a en effet été mis sur pied pour examiner la question. « Ils procèdent actuellement à des audits pour s’assurer que nous minimisons toute nouvelle interception de haricots et de pois », a déclaré Ojepat Okisegere, directeur exécutif du Consortium kenyan des produits frais (FPC).
Pour rappel, le Kenya a engrangé 1,4 milliard $ en 2021 grâce à ses expéditions de produits horticoles. Le sous-secteur fournit des moyens de subsistance à plus de 6 millions de personnes.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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