(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, l’horticulture est un sous-secteur important dans la production agricole. Si elle a perdu de son éclat sous le régime du président Robert Mugabe, les autorités actuelles entendent redonner à l’industrie son lustre d’avant les années 2000.
Au Zimbabwe, le gouvernement vient de lancer un fonds renouvelable d’une valeur de 30 millions $ au profit de l’horticulture. Cette facilité financière sera alimentée par l’enveloppe de 961 millions $ reçue par le pays, de la part du Fonds monétaire international (FMI) au titre des droits de tirage spéciaux (DTS) accordés par l’institution financière à ses membres.
Selon Mthuli Ncube, ministre des Finances, cette initiative permettra aux acteurs de la chaîne de valeur horticole de bénéficier de prêts bancaires pour booster non seulement la production des fruits, des légumes et des fleurs coupées, mais aussi renforcer d’autres opérations à plus grande valeur ajoutée comme la transformation et le conditionnement.
Ce faisant, l’exécutif entend participer activement à la réalisation des ambitions du plan national de relance et de croissance de l’horticulture qui projette de porter les recettes d’exportation de la filière à 300 millions $ d’ici 2030 contre 65 millions $ l’année dernière.
Plus largement, il faut souligner que ce nouvel appui des autorités à l’industrie horticole entre dans la cadre d’une course entamée depuis peu pour refaire de la filière, un maillon essentiel du secteur agricole aux côtés du tabac.
Pour rappel, l’horticulture emploie plus de 18 000 personnes. Les principaux produits de la filière destinés à l’export sont la noix de macadamia, les agrumes, les légumes et les fleurs coupées.
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.