(Agence Ecofin) - Le secteur du graphite est sous les feux des projecteurs depuis quelques années en raison de l’importance du minéral pour le secteur automobile. En Afrique, ce regain d’intérêt pousse des entreprises à revoir leurs plans pour vite entrer en production et profiter des opportunités du marché.
La compagnie australienne Volt Resources a lancé une mise à jour de l’étude de faisabilité de la phase 1 de son projet de graphite de Bunyu, en Tanzanie. Elle a engagé la firme GR Engineering Services pour revoir un certain nombre d’aspects de l’étude publiée en 2018, en l’occurrence la logistique, l’infrastructure, le traitement, mais aussi les estimations de coût d’exploitation et de capital.
« De nombreux facteurs ont changé depuis l’étude existante en 2018 et il est important que nous en tenions compte à mesure que nous avançons dans son développement », a commenté le DG Trevor Matthews.
Le projet Bunyu héberge le plus grand gisement de graphite de la Tanzanie. La première phase de développement porte sur la mise en place d’une capacité de traitement de 400 000 tonnes par an, pour une production annuelle de graphite de 23 700 tonnes.
L’étude de 2018 a estimé qu’il faudrait un investissement de 31,8 millions de dollars pour cette phase alors que les coûts d’exploitation ont été évalués à 664 dollars la tonne. La phase 2 consistera à porter la production à 170 000 tonnes/an.
Louis-Nino Kansoun
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