Tanzanie : le producteur de matériaux pour anode de batteries Graphex s’intéresse au graphite de Bunyu
(Agence Ecofin) - Plusieurs compagnies étrangères se bousculent en Afrique pour être le prochain producteur de graphite non chinois. En Tanzanie, Volt Resources, une des plus proches d’atteindre ce but, s’active pour profiter de la demande en hausse pour le minéral grâce au secteur des véhicules électriques.
La compagnie australienne Volt Resources a trouvé un nouveau potentiel acheteur de la future production de graphite de son projet Bunyu, en Tanzanie. Il s’agit du groupe Graphex basé à Hong Kong, produisant des matériaux pour anodes de batteries au lithium-ion et qui veut se faire livrer annuellement 5 000 tonnes de graphite sur une période de 10 ans.
Graphex has signed a letter of intent with @asxvolt
— Graphex Group (@GraphexGroup) June 8, 2022
for the sale of 5,000 tonnes of fine flake graphite product annually for 10 years from the Bunyu Graphite Project. https://t.co/hzUtRK7SGT #graphite #EV #electricvehicles pic.twitter.com/aO475ovXJA
Les deux parties ont signé à ce propos une lettre d’intention non contraignante et espèrent d’ici six mois parvenir à un accord définitif de prélèvement sur les mêmes termes. Selon les détails publiés mardi 7 juin, le volume à livrer à Graphex pourrait même être augmenté à 10 000 tonnes par an.
« L’opportunité de s’aligner avec Volt Resources correspond parfaitement à l’objectif de Graphex d’augmenter et de diversifier l’approvisionnement en amont de graphite naturel de haute qualité pour répondre aux demandes croissantes de production de véhicules électriques aux Etats-Unis et dans le monde », a commenté John DeMaio, président de Graphex Group qui a une filiale dans le pays de l’Oncle Sam.
Pour Volt Resources, les prochaines étapes sur le projet consistent à chercher d’autres potentiels acheteurs, mais surtout obtenir le financement nécessaire au développement de l’actif.
Le projet Bunyu héberge, faut-il le rappeler, le plus grand gisement de graphite de la Tanzanie. La première phase de développement porte sur la mise en place d’une capacité de traitement de 400 000 tonnes par an, pour une production annuelle de graphite de 23 700 tonnes.
Louis-Nino Kansoun
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