(Agence Ecofin) - Un financement accru et des dirigeants audacieux sont impératifs et urgents pour la lutte contre réchauffement climatique. « Nous avons toujours un système financier et économique mondial qui ne répond pas aux besoins en termes d’amplitude et de type de financement requis pour le développement durable.» a affirmé Achim Steiner, le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), lors des réunions de printemps de la Banque mondiale.
Le responsable a rappelé que des mesures audacieuses contre le changement climatique pourraient engendrer des retombées économiques de l’ordre de 26 000 milliards $ d’ici 2030 tout en créant 65 millions d’emplois et en évitant le décès prématuré de 700 000 personnes.
Il faudra pour cela investir environ 60 000 milliards $ dans la mise en place d’une économique basse carbone et résiliente aux effets du réchauffement climatique.
Des fonds dont la mobilisation nécessitera à la fois la participation des investisseurs publics et privés. « Nous n’avons pas à choisir entre prospérité économique et action sur le climat. Les deux sont possibles. Il suffit de penser à l’innovation et à la transformation stupéfiantes de nos secteurs de l’énergie et de la mobilité.» a conclu le responsable selon l’Algérie Presse Service.
Gwladys Johnson Akinocho
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »