Le Nigeria prévoit de lancer, « d’ici le mois prochain », un cycle d’appel d’offres sur 7 blocs pétroliers en mer

(Agence Ecofin) - Le gouvernement nigérian cherche des solutions à la diminution de ses recettes pétrolières consécutive à la baisse continuelle de son plateau de production depuis plusieurs mois.

Au Nigeria, le régulateur du segment amont de l’industrie pétrolière Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) a révélé, samedi 29 octobre, qu’il engagera, dans les jours à venir, une procédure d’attribution de droits pétroliers. Cette dernière couvrira 7 périmètres en eau profonde de la périphérie de Lagos.

« Nous annoncerons d’ici le mois prochain notre intention de mener un appel d’offres transparent pour sept blocs pétroliers », a déclaré Gbenga Komolafe (photo), directeur général de la NUPRC. C’est la première fois depuis 2005 que le Nigeria envisage un processus d’envergure d’octroi de licences pour la valorisation de ses ressources en hydrocarbures.

Le projet intervient dans des circonstances marquées par le déclin de la production nationale lié entre autres à la recrudescence du vol systématique de brut depuis le début de l’année.

D’après le responsable, la localisation géographique des blocs pétroliers qui seront attribués offre un avantage stratégique important. En effet, leur position en retrait des champs d’or noir de la région du delta du Niger limite dans une certaine mesure les risques d’attaques des potentielles infrastructures qui y seront érigées.

Ces derniers mois, des multinationales comme la Française TotalEnergies ont indiqué leur intention de céder leurs actifs pétroliers nigérians situés à terre et en eau peu profonde. Ceci, afin de se concentrer sur des intérêts en eau profonde, moins susceptibles d’être la cible d’actes de vandalisme.

Abdel-Latif Boureima

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