(Agence Ecofin) - Avec une population estimée à environ 17 millions d’habitants, Kinshasa fait partie des métropoles africaines confrontées à des défis permanents de mobilité. Son réseau ferré, construit depuis la colonisation, qui constitue une option sérieuse pour désengorger les routes est en proie à l’obsolescence.
Le rapport des études de faisabilité technique pour l’implémentation du chemin de fer urbain de Kinshasa (en RDC) a été rendu le 19 octobre 2021. Ces travaux préalables aboutiront à l’étape de mise en œuvre de ce projet qui porte sur la construction d’un réseau ferré de 300 km, dont un segment de 75 km déjà existant fera l’objet de réhabilitation.
Le développement de l’infrastructure s’exécutera en quatre phases et permettra d’interconnecter les vingt-quatre communes de la capitale congolaise. Le réseau « partira de Maluku en passant par Matete, Gombe, Kintambo, Kinsuka jusqu’à Kimwenza », a indiqué Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville-province de Kinshasa.
La réalisation des travaux est confiée à la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), anciennement connue sous le nom d’Office national des transports (ONATRA), qui a associé l’expertise de certaines multinationales spécialistes de l’industrie ferroviaire telles que le chinois Sinohydro, l’italien Italfer... La durée d’exécution de l’ouvrage est fixée à 16 mois.
Le volet du financement sera assuré par la Chine, l’Italie ainsi que des bailleurs français. Il est attendu que ce réseau, une fois achevé, permette de transporter jusqu’à 3 millions de personnes par jour, contribuant ainsi à désengorger le trafic sur les axes routiers de la capitale.
Henoc Dossa
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