(Agence Ecofin) - Le 18 juin 2019, Joe Mucheru (photo), le secrétaire de cabinet aux technologies de l’information et de la communication s’est attiré les foudres du Comité parlementaire sur les investissements publics. Interrogé sur les raisons de la non-exécution par le ministère des TIC, cinq ans plus tard, de la résolution du parlement demandant au gouvernement de reconsidérer la privatisation, la recapitalisation et la restructuration de Telkom Kenya, les réponses « hostiles » de Joe Mucheru ont suscité la colère des députés.
L’ire des parlementaires, le secrétaire de cabinet aux TIC l’a davantage excité lorsqu’il s’est refusé d’expliquer clairement qui est l’actionnaire majoritaire de Telkom Kenya, Jamhuri Holdings qui représente Helios Investment Partners. Joe Mucheru a plutôt indiqué aux députés qu’une « société cesse d'être une société d'Etat lorsqu'elle a moins de participation. Le secrétaire à l’Investissement ou le Trésor est compétent pour vous fournir les informations dont vous avez besoin. Je ne suis pas en mesure de vous donner des informations concernant le conseil d'administration d'une société privée ».
« Je ne connais pas les propriétaires de Jamhuri Holdings. Cela ne peut vous être donné que par le Trésor public, responsable de la participation du gouvernement dans Telkom. Je n'ai aucune réponse quant à savoir si les bonnes procédures ont été suivies lors de la privatisation de Telkom Kenya.», a-t-il poursuivi.
Excédé, Ole Kenta, le président du comité parlementaire, a sommé Joe Mucheru de fournir toutes les informations qui lui ont été demandées dans les 14 prochains jours. « Le comité attendra de votre part, des observations écrites d'ici 14 jours. Sinon, vous serez le premier secrétaire de cabinet à faire face à des sanctions.», a menacé Ole Kenta.
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