(Agence Ecofin) - L’Angola, qui avait précédemment lancé un cycle d’appel d’offres onshore pour inverser la tendance à la baisse de la production pétrolière et stimuler la production gazière, a fait part de l’intérêt de plusieurs entreprises.
L’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) a annoncé que suite au lancement de l’appel d’offres international relatif à 9 blocs onshore, situés dans les bassins du Bas Congo et de Kwanza, elle a reçu 45 propositions de 15 différentes sociétés. Les dossiers sont minutieusement examinés par les équipes techniques de l’ANPG et les résultats officiels définitifs devraient être annoncés le 25 août 2021.
« D’après les premières données à notre disposition, nous croyons fermement au potentiel des 9 blocs proposés. Nous sommes impatients de trouver les bons partenaires pour les explorer à l’issue de ce processus. Nous espérons vivement que ces blocs joueront un rôle important dans l’augmentation de la production pétrolière de l’Angola à l’avenir », a déclaré Natacha Massano (photo), directrice exécutive et membre du Conseil d’administration de l’Agence pétrolière chargée des négociations.
Cette forte participation peut être partiellement attribuée aux efforts déployés par l’ANPG pour rationaliser les exigences en matière d’appel d’offres et réduire les barrières à l’entrée, en éliminant le droit d’entrée d’un million de dollars pour les entreprises désireuses de soumissionner.
« Ces premiers résultats prometteurs sont une bonne indication que les réformes faites précédemment pour améliorer l’environnement opérationnel dans le secteur pétrolier et gazier angolais portent leurs fruits », a déclaré Verner Ayukegba, premier vice-président de la Chambre africaine de l’énergie.
Il faut également noter que ces propositions totalisent un investissement de plus d’un milliard de dollars pour le secteur pétrolier et gazier angolais et démontrent le potentiel du pays à susciter continuellement l’intérêt des investisseurs, malgré le contexte de crise sanitaire mondiale et le développement des énergies renouvelables au détriment de celles fossiles.
Par ailleurs, lesdites propositions comprennent également des engagements en faveur du développement de projets sociaux et communautaires et de la mise en œuvre de mesures de protection de l’environnement.
Rappelons que l’Angola est le pays le plus dynamique du continent africain après l’Egypte en matière d’appels d’offres pour l’amont dans le secteur pétrolier et que le pays dépend fortement des hydrocarbures pour améliorer les recettes publiques.
Lorianne Biaou
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