(Agence Ecofin) - Au Bénin, la filière coton contribue pour près de 70 % aux recettes d’exportation du secteur agricole. Alors qu’une nouvelle campagne vient de débuter, les producteurs bénéficieront d’un appui des autorités.
Au Bénin, le gouvernement a décidé, le 14 juin en Conseil des ministres, d’allouer une enveloppe de plus de 30 milliards de Fcfa (49,5 millions $) pour subventionner l’achat et la distribution à taux réduits des intrants agricoles pour le compte de la nouvelle campagne cotonnière de 2023/2024.
Ce coup de pouce financier permettra selon les autorités de maintenir les prix de vente du sac de 50 kg de superphosphate simple (SSP) et de NPK à 14 000 Fcfa (23 $), soit à un niveau inférieur de 48 % au tarif réel évalué à 27 000 Fcfa (45 $) sur le marché international.
Parallèlement, les prix de cession des insecticides et des herbicides homologués seront également maintenus aux tarifs appliqués au cours de la campagne précédente. Par ailleurs, il a également été convenu que le prix d’achat aux producteurs du kilogramme de coton graine conventionnel reste inchangé à 300 Fcfa.
Avec le soutien aux intrants, les autorités espèrent ainsi améliorer le résultat enregistré durant la campagne précédente. Si le pays a été en 2022/2023, le premier producteur africain de coton avec 587 656 tonnes, ce stock a toutefois baissé de 18 % par rapport à la récolte de 719 000 tonnes réalisée un an plus tôt.
Il faut noter que pour la nouvelle campagne 2023/2024, le pays aura fort à faire s’il veut conserver sa couronne, avec la concurrence du Mali qui met les bouchées doubles pour produire 780 000 tonnes d’or blanc durant la saison.
Stéphanas Assocle
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.