(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, le nouveau ministre de l’agriculture, Perrance Shiri (photo), a ordonné aux occupants illégaux des terres agricoles autrefois détenues par les fermiers blancs de libérer immédiatement les lieux, rapporte Reuters.
« Seulement les personnes disposant de documents fonciers ou celles qui se sont vues attribuer les terres sur une base légale pourront demeurer sur les exploitations.», a indiqué le dirigeant.
Du côté des acteurs de secteur agricole, cette nouvelle, bien que présageant un retour des agricuulteurs blancs autrefois chassés de leurs fermes, est accueillie avec réserve.
« Il est encore tôt, je vais encore attendre mais je suis encouragé par ce message qui ouvre la voie à un retour des anciers fermiers blancs. Le gouvernement a beaucoup de problèmes à gérer et nous devrons être un peu patient.», estime Peter Steyl, président de l’Union des agriculteurs commerciaux du Zimbabwe (CFU).
Pour rappel, selon les estimations, en 1980, au moment de l’Indépendance, environ 15 millions d’hectares de terres étaient aux mains de quelque 6 000 fermiers blancs.
La réforme foncière des années 2 000, visait à attribuer aux noirs, environ 7,6 millions d’hectares de terres représentant plus de 4 500 fermes.
Espoir Olodo
Meknès, Maroc.