(Agence Ecofin) - En Zambie, les différends entre l’Etat et l’industrie minière s’accumulent. Le président Edgar Lungu (photo) a déclaré que le pays condamnera à une amende et rompra ses relations avec toutes les compagnies minières ne respectant pas les lois en vigueur.
Cette déclaration lors d’une conférence cette semaine, à Lusaka, intervient alors que le gouvernement zambien mène un bras de fer avec Vedanta Resources au sujet d’une potentielle liquidation de la filiale Konkola Copper Mines. L’Etat zambien accuse la société de n’avoir pas respecté les conditions de sa licence d’opération dans le pays.
«Si les investisseurs n’opèrent pas dans les limites de la loi, le gouvernement imposera des sanctions et se désengagera des partenariats réticents.», a déclaré M. Lungu.
La Chambre des mines du pays et l’International Copper Study Group s’accordent sur la probabilité que les actuelles tensions dans le secteur impactent la production cuprifère. Pour le président Lungu, il n’en sera rien car le pays pourrait produire 890 000 tonnes de cuivre cette année, soit plus que l’année passée.
La Zambie est deuxième producteur de cuivre d’Afrique. Le secteur minier représente 70% de ses recettes d’exportation.
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Accra, Ghana