(Agence Ecofin) - Les autorités ont décidé de lancer un appel d’offres pour l’attribution d’une troisième licence de télécommunications.
La clause d’exclusivité de Maroc Télécom au Mali a expiré depuis le 31 décembre 2010. Le repreneur de l’opérateur historique Sotelma et de sa filiale mobile Malitel, avec 51% des actions comme partenaire stratégique, partage actuellement le marché malien des télécommunications avec Orange Mali dans la téléphonie filaire, la téléphonie mobile et l’Internet.
Le 3 juin 2011 lors d’une conférence de presse, à l’issue du Conseil des ministres, le ministre des Postes et des Nouvelles technologies et celui de la Communication, porte-parole du gouvernement, ont annoncé le lancement d’un appel d’offres pour l’attribution d’une troisième licence de télécommunications.
Positions juteuses
Pour les autorités maliennes, une troisième licence se justifie amplement, si l’on tient compte du fait que le Mali est le seul pays de la sous-région à n’avoir que deux opérateurs à ce jour, alors que les autres en ont davantage. Le marché malien, selon eux, peut supporter deux opérateurs globaux. L’exemple de la Mauritanie et du Bénin ont été pris pour illustrer la décision d’attribuer une troisième licence. Avec 2,5 millions d’habitants, la Mauritanie abrite trois opérateurs ; quant au Bénin, avec 8 millions d’habitants, il a accordé des licences à six opérateurs.
Pour les deux opérateurs en activité, le secteur a été juteux au cours de ces dernières années : en cinq ans, affirme un rapport du Comité de régulation des télécommunications du Mali (CRT), leurs revenus sont passés de 62,7 milliards de CFA (2002) à 206 milliards (2007), soit une progression de 229%. Pour l’année 2010, ils ont un chiffre d’affaires cumulé de quelque 300 milliards de FCFA.
Kigali Convention Center, Rwanda - Annual conference and exhibition, which was established in 2005. The largest and most comprehensive knowledge sharing event for digital education, training and skills on the African continent.