(Agence Ecofin) - Le marché de la gestion de fortune en Afrique devrait croître de 7% en moyenne par an d’ici 2027, selon l’étude «Africa Wealth Report 2018», publiée le 12 septembre par le cabinet de recherche britannique New World Wealth et AfrAsia Bank.
L’étude fait également ressortir que les gestionnaires de fortune, toutes catégories confondues, gèrent 140 milliards de dollars appartenant à des individus possédant une fortune estimée à au moins 1 million de dollars, que les banquiers privés appellent dans leur jargon les High net worth individuals (HNWI).
L’Afrique du Sud demeure la plaque tournante de la gestion de fortune en Afrique, avec 82 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Les marchés africains les plus prometteurs dans ce domaine sont l’Ile Maurice, le Maroc, l’Angola, le Ghana et le Kenya.
En règle générale, les gestionnaires de fortune en Afrique ciblent des individus ayant plus de 500 000 dollars d'actifs pouvant être investis. Les prestations de services les plus demandées sont la gestion d’actifs, la planification financière et la planification successorale.
Outre les gestionnaires de fortune traditionnels comme les acteurs de la banque privés, les family offices se multiplient sur le continent. Ces structures de gestion de fortune, qui disposent souvent d’une petite équipe composée d’un avocat, d’un conseiller en investissements et d’un comptable, se subdivisent en deux catégories : le multi-family office et les mono-family offices.
Un multi-family office consacre son activité à plusieurs familles clientes, dont les actifs se situent entre 30 et 100 millions de dollars, tandis qu’un mono-family office est dédié à la gestion exclusive du patrimoine d’une seule famille disposant d’une fortune supérieure à 100 millions de dollars.
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