(Agence Ecofin) - En 2018, les sociétés pétrolières et gazières opérant au Nigeria ont enregistré un niveau de gaz torché équivalent à 215,9 milliards de pieds cubes standards de gaz naturel. Cela correspond à une perte de 641 millions de dollars. Un gros manque à gagner pour l’industrie locale.
Selon des précisions fournies par la société publique des hydrocarbures (NNPC), cette étude a été menée sur la base d’un prix du mètre cube standard à 2,97 dollars en utilisant le taux de change officiel de 306,95 N/$.
La problématique du gaz torché est l’un des plus gros défis de l’industrie gazière mondiale et plus encore des producteurs africains. C’est l’une des plus grosses sources de manque à gagner pour les parties prenantes.
En mai dernier, le patron de la NNPC, Dr Maïkanti Baru, s’était engagé à réduire à zéro le taux de gaz torché dans le pays. Si cette politique est bien suivie, le Nigeria pourrait passer du rang de deuxième pays où le volume de gaz torché est le plus élevé à la septième place.
Olivier de Souza