(Agence Ecofin) - Après plusieurs semaines de préparation, la société canadienne ReconAfrica a enfin démarré sa campagne visant à mettre en valeur le bassin pétrolier du Kavango, en Namibie. Le forage du premier puits de cette campagne vient d’être lancé.
En Namibie, la société pétrolière ReconAfrica a démarré les opérations de forage du puits 6-2, première étape de sa campagne de forage dans le bassin profond du Kavango, situé au cœur du Kalahari, au nord-est de la Namibie. Les opérations seront assurées par la plateforme Jarvie-1, dont ReconAfrica est propriétaire et exploitante.
The drilling site is situated on non-agricultural land, 55km south of Rundu, a further 80 km from the Kavango River, about 300km from the Okavango Delta - in Botswana - and 40km from the boundary of Khaudum National Park.
— ReconAfrica (@Recon_Africa) January 11, 2021
Read more: https://t.co/JWIuxc53X9 pic.twitter.com/hPbj6U29tV
Un communiqué de la société précise que le but est d’atteindre une profondeur totale de 12 500 pieds, afin d’évaluer les systèmes d’hydrocarbures potentiels dans l’un des cinq sous-bassins principaux du Kavango, logé dans le permien. Sur l’ensemble du bassin qui s’étend jusqu’au Botswana, on estime le potentiel de la zone à 390 Tcf de schiste.
La première section prospective du puits est conçue pour atteindre 4 800 pieds de profondeur où un tubage intermédiaire sera mis en place. Une étude de carottage des parois latérales et de diagraphies de puits sera effectuée à un intervalle de 1 000 à 4 800 pieds, afin d’identifier des cibles conventionnelles.
On s’attend à intercepter des signes de présence d’hydrocarbures à environ 4 000 pieds dans la section du permien et les travaux devraient durer jusqu’à 45 jours, selon Dan Jarvie, le chef de la branche en charge de la géologie de la société.
La deuxième section du puits est conçue pour atteindre une profondeur de 12 500 pieds en forant à travers les sections intermédiaires et inférieures.
En Namibie, les populations s’inquiètent notamment des conséquences qu’une exploitation de schiste pourrait avoir sur la disponibilité de l’eau dans la nappe phréatique et l’écosystème de la région en général. Depuis l’année dernière, des organisations de protection de la nature et la société civile militent pour l’arrêt des travaux, mais sans succès.
Il faut souligner qu’étant donné que la société s’est engagée à mettre en œuvre les meilleures pratiques environnementales, elle travaille avec Valence Drilling Fluids, une société nord-américaine qui garantit que les fluides de forage organiques et biodégradables sont sûrs pour l’environnement.
Lire aussi :