(Agence Ecofin) - L’institution financière internationale a participé à la clôture finale à 70 millions $ du Fonds pour la conservation et le tourisme communautaire en Afrique. Les financements mobilisés serviront à soutenir des opérateurs touristiques et exploitants d’hôtels et camps de safari d’Afrique subsaharienne.
La Société financière internationale (SFI) a annoncé, lundi 29 mai, la réalisation d’un investissement de 13 millions $ dans le Fonds pour la conservation et le tourisme communautaire en Afrique (ACCT Fund).
Cet investissement allègera le stress financier à court et moyen termes des entreprises d’écotourisme d’Afrique de l’Est et australe, plus précisément des exploitants de camps de safari, d’hôtels, de gites d’Afrique du Sud, du Botswana, du Kenya, de Namibie, de Tanzanie et de Zambie, qui font face à des pénuries de liquidités.
« L’investissement de la SFI dans le fonds pour la conservation et le tourisme communautaire en Afrique aidera les entreprises d’écotourisme financièrement affectées à préserver les emplois et à contribuer à l’économie locale. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de la SFI visant à soutenir la relance des marchés touristiques nationaux et régionaux, et à produire un impact sur les petits opérateurs touristiques », a déclaré Sérgio Pimenta, vice-président de la SFI pour l’Afrique.
Basé au Luxembourg, mais investissant en Afrique subsaharienne, le Fonds pour la conservation et le tourisme communautaire en Afrique a été mis en place en 2021, au milieu de la pandémie de Covid-19, dans le but de fournir un financement flexible sous forme de prêts aux entreprises d’écotourisme affectées par cette crise sanitaire et évoluant dans les zones de conservation en Afrique subsaharienne.
A cette date, l’ACCT Fund a réalisé son closing final en mobilisant près de 70 millions $ auprès de plusieurs institutions financières internationales. La SFI y a participé en engageant 13 millions $.
Le Fonds pour la conservation et le tourisme communautaire en Afrique a engagé, à ce jour, 27 % de son capital auprès d’opérateurs touristiques présents au Botswana, au Kenya et en Tanzanie. Plusieurs autres investissements potentiels sont en cours de développement en Afrique australe et en Afrique de l’Est. Les premiers prêts du fonds ACCT ont aidé les entreprises à se remettre de l’impact de la pandémie de Covid-19, à rénover et à développer leurs activités de gestion de la conservation des zones protégées. Le fonds ACCT soutiendra également des opérateurs qui peuvent catalyser des flux financiers importants vers des activités de conservation dans des paysages naturels et au profit de la faune et de la flore.
Chamberline Moko
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