Kasada Capital Management rachète à 38 millions $, l'hôtel Crowne Plaza au Kenya

(Agence Ecofin) - La plateforme dédiée aux investissements dans le secteur hôtelier subsaharien entre sur le marché kényan de l’hôtellerie. L’opération annoncée par les médias locaux fait suite au rachat en juin dernier de l’hôtel rwandais Umubano par Kasada.

Kasada Capital Management, une plateforme d’investissement dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne a racheté l'hôtel Crowne Plaza au Kenya, à environ 4,6 milliards de shillings kényans (38,7 millions $).

L’information a été annoncée ce mardi 26 juillet par le site kényan Business Daily Africa qui cite plusieurs sources au sein de Kasada. La transaction a été exécutée par Kasada Hospitality Fund, le véhicule d’investissement de Kasada ayant levé plus de 500 millions $ en avril 2019, dans le cadre de son premier closing.

A travers cette acquisition, Kasada fait son entrée sur le marché kényan de l’hôtellerie. Dans ce pays anglophone d’Afrique de l’Est, plusieurs hôtels ont fermé ou changé de propriétaires, au cours des dernières années, informe Business Daily Africa. Avant l’hôtel Crowne Plaza, la plateforme d’investissement avait acquis en juin dernier, un actif hôtelier au Rwanda, à un montant non divulgué.

Lancé en 2018 avec le soutien du fonds souverain Qatar Investment Authority et le groupe hôtelier français Accor, Kasada Capital Management affirme sur sa page LinkedIn avoir constitué en quatre ans d’existence, un portefeuille de 17 hôtels dans 8 pays d’Afrique subsaharienne.

Crowne Plaza était détenu par l’entité kényane Golden Jubilee Limited, contrôlée elle-même, à hauteur de 97,5 % par l’homme d’affaires Nazir Ahmed Akbarali. Ses propriétaires avaient prévu de le vendre début 2020, mais l’opération a été retardée, notamment à cause de la covid-19.

Au Kenya, l'industrie touristique se remet progressivement de la crise sanitaire. Au premier trimestre 2022, les arrivées touristiques via les deux principaux aéroports du pays ont grimpé de 85 %, selon des données du Bureau national des statistiques du Kenya, citées fin mai par l’agence de presse Xinhua.

Chamberline Moko