(Agence Ecofin) - La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier une série de textes régissant le fonctionnement des Bureaux d’information sur le crédit (BIC) dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Selon les instructions de la Beac, le capital social minimum d’un BIC est fixé à 500 millions FCFA. « Le capital social doit être entièrement libéré, en numéraire, au moins à hauteur du minimum fixé ci-dessus, au jour de la demande d’agrément », exige la Banque centrale.
Les BIC sont des établissements qui ont pour activité principale la diffusion des rapports de solvabilité. Comme activités connexes, ces Bureaux peuvent fournir des services de scoring, d’alerting, de monitoring ou de benchmarking pour des clients individuels ou des portefeuilles de crédit.
En outre, les BIC fournissent des logiciels de gestion automatisée pour certaines catégories de prêts ou de clients et des outils servant de vérifier la vraisemblance de certaines données et détecter les fraudes, à partir des informations disponibles dans la base de données.
Lesdits Bureaux travaillent en étroite collaboration avec des centrales d’informations sur les demandeurs de crédits, permettant ainsi aux établissements financiers de maîtriser le profil des emprunteurs et ainsi prendre une bonne décision, sur la base du niveau d’engagement des demandeurs vis-à-vis du secteur financier.
S.A.
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »