(Agence Ecofin) - La société japonaise qui a démarré ses opérations sur le continent en 2018, recherche des opportunités dans des start-up de quatre grandes économies africaines, à savoir : le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte.
La société de capital-risque japonaise Samurai Incubate a obtenu l’équivalent de 18,6 millions $ pour son deuxième fonds africain. 54 investisseurs parmi lesquels Toyota Tsusho Corporation, filiale du géant de l’automobile japonais Toyota, ont participé à la mobilisation de ce financement.
Les fonds serviront à financer des start-up africaines, en particulier celles du Kenya, du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de l’Egypte qui ont été en 2020, les 4 pays ayant concentré le plus grand nombre d’opérations en equity en Afrique.
Au vu de la croissance de son écosystème technologique, Samurai a reconsidéré son avis sur l’Egypte qui compte désormais parmi les pays phares d’investissement de la firme. « L'écosystème des start-up égyptiennes et son économie se développent rapidement, et nous avons appris qu'il y a de nombreux fondateurs talentueux et de grands investisseurs dans le pays », a évoqué Rena Yoneyama (photo, à gauche), associée de Samurai pour motiver la décision de la firme d’investir dans ce pays.
Samurai a commencé ses investissements dans des start-up africaines en 2018, à travers sa filiale Leapfrog Ventures, rebaptisée Samurai Incubate Africa. Elle comptabilise près de 26 deals réalisés sur le continent.
Via son deuxième fonds, Samurai Incubate réalisera des opérations de pré-amorçage et de série A, avec des financements compris entre 50 000 et 800 000 $. Les fintech, la mobilité, la santé, l’agriculture, l’énergie sont autant de secteurs éligibles à ce financement.
Chamberline Moko
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.