(Agence Ecofin) - Trois établissements bancaires publics en Algérie, à savoir la Banque de l’agriculture et du développement Rural (BADR), la Caisse Nationale d’Epargne et de Prévoyance (CNEP) et la Banque de Développement Local (BDL) vont se lancer dans la finance islamique d’ici la fin de l’année 2017.
Les trois vont proposer à leurs clients des produits bancaires alternatifs conformes aux préceptes de la morale musulmane, notamment des produits auxquels des taux d’intérêts ne sont pas appliqués.
En choisissant de s’engager dans le domaine de la finance islamique, ces établissements bancaires espèrent répondre aux besoins d’une catégorie de clients longtemps lésés en Algérie. Ces trois banques entendent aussi drainer une épargne restée inactive.
Rappelons qu’actuellement en Algérie parmi les banques publiques seules Al Baraka Bank et Salam Bank sont habiletés à proposer des produits de finance participative à leurs clients. Elles sont en concurrence sur ce segment, avec des banques privées qui proposent à la fois des produits bancaires classiques et des produits islamiques.
Boualem Djebbar, le président de l’association des banques et des établissements financiers en Algérie, commentant cette actualité, à indiquer qu’il faut s’attendre à une généralisation de la finance islamique dans ce pays maghrébin assez islamisé, d’ici 2018.
Chamberline Moko
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