(Agence Ecofin) - Présente en Namibie depuis une dizaine d’années, ReconAfrica travaille avec le gouvernement du pays à explorer le potentiel pétrolier et gazier du bassin de Kavango. La société y a récemment intercepté d’importants systèmes pétroliers actifs.
Le ministère namibien des Mines et de l'Energie a prolongé, d'un an, le permis d'exploration PEL 73 détenu par ReconAfrica. C’est ce qu’ont annoncé Reconnaissance Energy Africa (ReconAfrica) et son partenaire de coentreprise NAMCOR, la société d'Etat namibienne du pétrole.
D’après les détails de cette annonce conjointe, cette prolongation est motivée par l’apparition de la pandémie de Covid-19 qui a affecté la bonne marche des opérations d’exploration de la société pétrolière.
« J'apprécie que le ministère des Mines et de l’Energie reconnaisse les défis posés par le Covid-19 à nos opérations en nous accordant cette extension », s’est s’exprimé, satisfait, Scot Evans, PDG de ReconAfrica.
Aussi, le PDG a-t-il saisi l’occasion pour féliciter ses collaborateurs et partenaires de l’effort consenti pour s'adapter à la pandémie et en réduire les impacts sur les activités de la société.
Il faut préciser que la prolongation du permis d’exploration de la société va du 29 janvier 2022 au 29 janvier 2023. Le permis PEL 73 couvre l'ensemble du bassin sédimentaire de Kavango qui fait une superficie d'environ 25 341,33 km². Le Kavango se situe dans le désert du Kalahari, au nord-est de la Namibie et au nord-ouest du Botswana.
Pour rappel, ReconAfrica est une société pétrolière et gazière indépendante basée au Canada. Elle détient, à elle seule, 90% d’intérêt dans la licence d'exploration pétrolière du nord-est de la Namibie. Elle a aussi une participation de 100 % dans celle du nord-ouest du Botswana, qui couvre une superficie d'environ 8 990 km2.
Un rapport récemment publié par Daniel Jarvie, géochimiste et actionnaire de ReconAfrica, évalue le potentiel du bassin de Kavango à 120 milliards de barils équivalent pétrole.
Lire aussi :