QatarEnergy fait son entrée dans l’amont pétrogazier égyptien
(Agence Ecofin) - QatarEnergy poursuit son offensive dans le secteur pétrogazier en Afrique après des avancées en Afrique du Sud et en Namibie. La compagnie profite au passage des plans de désinvestissement des grandes compagnies.
En Egypte, la société pétrolière publique qatarie QatarEnergy a annoncé, le 13 décembre, qu’elle a conclu des accords avec le producteur anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, pour s’offrir une participation directe dans les blocs 3 et 4 situés en mer Rouge.
Selon les termes de ces accords, QatarEnergy entrera dans ces deux blocs opérés par Shell, à hauteur de 17 % pour chaque bloc. Ces accords, dont les détails financiers n’ont pas été précisés, seront soumis à l’approbation des autorités égyptiennes.
Après la conclusion du deal, Shell conservera des intérêts opérés de 43 % sur le bloc 3 et 21 % sur le bloc 4. Les parts restantes seront partagées entre BHP (30 %) et Tharwa Petroleum (10 %) sur le bloc 3. Pour ce qui est du bloc 4, on aura Mubadala (27 %), BHP (25 %), et Tharwa Petroleum (10 %). L’opération marquera la première incursion de QatarEnergy dans le pays d’Afrique du Nord.
QatarEnergy enters Egypt’s upstream sector in two offshore exploration blocks#QatarEnergy #YourEnergyTransitionPartner #Qatar pic.twitter.com/vn7mICuNoj
— QatarEnergy (@qatar_energy) December 13, 2021
« Nous nous réjouissons de ce développement important, car il représente l’entrée de QatarEnergy dans le secteur pétrolier et gazier amont bien établi de la République arabe d’Egypte », a commenté Saad Sherida Al-Kaabi (photo), ministre qatari, chargé des affaires énergétiques et PDG de QatarEnergy.
Il faut préciser que le bloc 3 couvre une superficie de 3 097 km² pour 100 à 1 000 m de profondeur. Quant au bloc 4, il couvre une superficie de 3 084 km² pour des profondeurs comprises entre 150 et 500 m.
Pour Shell, cette cession intervient dans le cadre de son programme de désinvestissement massif, visant à se concentrer sur des actifs à plus forte valeur ajoutée. En septembre dernier, la société a cédé pour 926 millions de dollars d’actifs dans le désert occidental égptien. La société va ainsi se concentrer sur les zones du delta du Nil, de la Méditerranée occidentale et de la mer Rouge à l’avenir.
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