(Agence Ecofin) - Dans l’optique d’élargir son portefeuille dans l’offshore africain, Qatar Petroleum s’est offert de nouveaux périmètres en Afrique du Sud.
Le 4 juillet, la société publique qatarie du pétrole Qatar Petroleum et le français TotalEnergies ont signé des contrats qui vont permettre au premier de détenir une participation de 25 % dans le bloc South Outeniqua, une participation de 30 % dans le bloc DWOB et une participation de 29,17 % dans le bloc OBD, tous situés en Afrique du Sud. Il faut noter que cette opération sera soumise aux approbations habituelles du gouvernement sud-africain.
Building on its presence in South Africa
— Qatar Petroleum (@qatarpetroleum) July 4, 2021
Qatar Petroleum enters into three offshore exploration blocks in South Africa with TotalEnergies#QP #QatarPetroleum #Qatarhttps://t.co/ZzFMcZypw4 pic.twitter.com/Tcw1qxo6UL
« Ces acquisitions constituent un excellent complément à notre portefeuille régional sud-africain en amont et s’appuient sur les progrès réalisés à la suite du récent succès du forage dans le bloc 11B/12B. Nous sommes ravis d’avoir l’occasion de travailler avec notre partenaire stratégique TotalEnergies pour explorer ces blocs prometteurs et prospectifs, et de développer davantage nos relations avec le gouvernement sud-africain et d’autres partenaires de coentreprise, tout en poursuivant la stratégie de croissance ambitieuse de Qatar Petroleum », a déclaré Saad Sherida Al-Kaabi (photo), PDG de Qatar Petroleum.
Le bloc Outeniqua Sud couvre une superficie d’environ 49 000 km2 dans des profondeurs d’eau comprises entre 200 et 5 000 mètres. Quant aux blocs DWOB et OBD, ceux-ci s’étendent sur 53 000 km2 dans des profondeurs d’eau comprises entre 1 000 et 4 200 mètres et sont situés dans le bassin d’Orange, directement au sud des blocs namibiens 2912 et 2913 B dans lesquels Qatar Petroleum détient déjà des participations.
Pour rappel, selon l’Institut français des relations internationales, l’Afrique du Sud a de faibles ressources pétrolières prouvées et exploitées, de l’ordre de 20 000 barils par jour, mais avec les découvertes effectuées depuis quelques années grâce à certaines compagnies étrangères comme Total, le climat est beaucoup plus propice aux investissements dans l’exploration et la production.