(Agence Ecofin) - En septembre dernier, Madagascar a obtenu un report de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de l’UE sur la teneur de la vanille en nicotine. Après plusieurs mois d’incertitudes sur cette réglementation, la filière peut à nouveau souffler.
La Commission européenne (CE) a revu à la baisse ses exigences sur les limites maximales résiduelles (LMR) de nicotine dans les épices. Selon les informations publiées dans le Journal officiel du bloc économique européen le 5 février dernier, le seuil toléré pour le taux de nicotine dans les épices est désormais fixé à 0,3 mg par kg contre un niveau de 0,05 mg/kg qui était initialement prévu.
« Récemment, les exploitants du secteur alimentaire nous ont présenté des données spécifiques relatives à la surveillance concernant les épices. Il en ressort que des résidus de nicotine peuvent être présents naturellement dans ces produits à des niveaux supérieurs à 0,05 mg/kg », indique la CE.
Il s’agit d’une bonne nouvelle pour Madagascar, premier producteur et exportateur mondial de vanille. En effet, plus de 30 % de la production malgache de l’épice dépassait la limite maximale résiduelle de nicotine initialement prévue par la Commission européenne. Alors que l’Union européenne (UE) est le principal débouché pour la filière malgache comptant pour environ 40 % des envois, cette situation avait suscité de vives inquiétudes dans le secteur de la vanille.
Il convient de rappeler qu’en septembre dernier, une délégation du gouvernement malgache menée par le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) avait entamé des démarches pour obtenir une demande de tolérance à l’importation fixant les conditions d’acceptation de la vanille de Madagascar avec un taux dépassant la limite actuelle fixée par l’UE.
Assocle Stéphanas
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UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.